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  • Photo du rédacteurAjna

Être en état de "Yoga"

C'est le coeur rempli de nous Tous que je me m'installe pour vous livrer ces quelques lignes.

Hier, j'ai dansé avec une Sangha (famille) d'humains et, selon ma vision, ce sont, pour certains, de véritables Yogis de la connaissance, du coeur et de l'Esprit. Je fais partie d'un groupe de personnes ouvertes dans un chemin vers l'Authentique et nous dansons ensemble régulièrement. Merci !

Merci, il y a des gens qui dansent, libres, qui vivent Libres (ou presque!).


Outre de révéler MON PERSONNAGE et d'en prendre soin en y mettant la lumière de la conscience; cet espace-temps me permet de me replacer au Centre. C'est en quelque sorte une opportunité de faire le point sur mes engagements, envers le Yoga notamment. Ces sons, ces vibrations et ces mouvements sont clairement aux services du silence intérieur.

Je suis touchée quand les danseurs me touchent, quand nous respirons ensemble, lorsque nous crions ensemble.


Hier, je me suis questionnée dans la première phase de la Danse... "Ok, Sandra pourquoi passes-tu tout ton temps, ton énergie humaine et céleste à accueillir, à prier, à soigner, à pratiquer, à écouter, à étudier, à masser, à écrire, et puis encore ré-écouter? Pourquoi? Sincèrement?




  1. Le changement de statut face au monde extérieur (porte d'entrée)

Après une série de succès professionnels couplé à de grandes déceptions relationnelles, et la sensation de ne plus être dans le plaisir dans mon ancien job; j'avais besoin d'un renouveau. Et je me sentais "comme une merde" en manageant 3 boîtes qui nécessitaient, (du moins, j'en avais la croyance) : de la rigidité relationnelle, de l'aplomb, et de pouvoir garder la face à tout moment. Tenir bon, voilà ce que je ressentais chaque jour en arrivant à mon bureau. Ce que les gens voyaient de Sandra en tant que danseuse et chef d'entreprise me faisait très mal au quotidien. Le jugement, c'était ma bête noire dans le monde de la 3D. "Comment je vais être encore perçue si je prends cette décision?", "Comment je peux faire pour ne pas qu'ils se disent que je suis une conne, une peste?", "Est-ce qu'on m'aime vraiment ou est-on proche de moi pour ce que je peux apporter?" J'étais fatiguée, je ne savais même plus qui j'étais.


Oui, devenir enseignante de Yoga en 2013 eut le pouvoir de regonfler l'estime de moi détruite par la visibilité que mon job offrait et par des actes compensatoires dans lesquels j'étais complètement embourbées.


Etre sous le statut d'enseignante de Yoga a pu me montrer que les personnes pouvaient être en contact avec moi plus simplement, plus authentiquement. Car, enfin, je pouvais faire autre chose que vendre. Vendre, je sais faire, c'est mon truc, j'avais fait ça toute ma carrière de chef d'entreprise. Mettre en lumière, vendre du rêve, ça marche bien. Je m'adapte aisément, mais non pas sans mal, à mon acheteur, mon artiste, mon client. Néanmoins, même sous le terme "yoga", très vite, je suis retombée dans ce travers de la vente ... OUI. C'est comme ça, ..."Ce qui existe ici, existe là-bas". Pas de faux semblant.


Aujourd'hui, je me sens assez reconnue par mes pairs et moi-même pour laisser mon égo en paix et pour avoir confiance dans ce que je transmets; mais également pour offrir un cadre thérapeutique solide aux disciples. Pour moi aussi, il existe un cadre solide dans lequel je suis inscrite personnellement , avec de superbes professionnels de la pensée humaine. Je remercie mon psychanalyste et mon Maître pour le temps qu'il m'offrent. Et je suis également entourée d'une famille attentive, d'un homme solidement ancré dans la terre et des amis avec qui je nourris la confiance et l'entraide.

Et j'ai pu rendre l'activité au plus juste du Yoga traditionnel. J'en vis, certes, mais je n'en ferai plus un business au sens propre du terme.



2. La douceur


Le Yoga et sa transmission a réussi, petit à petit, à faire entrer mon être dans la douceur. Plus de tranquillité, plus de paix et donc, plus de relations en paix également. Je me suis permise de pouvoir voir quand ce n'est pas doux pour moi, quand mes limites sont atteintes. Ou encore quand je ne respecte pas mes propres limites en donnant trop. Surtout je vois quand mon "humain" a besoin de s'exprimer.

Satya n'a pas changé Sandra, elle a juste fait un peu de ménage. Là où c'était dur, là où c'était violent pour moi et les autres; elle y a placé de la rondeur, du féminin.



3. Le don pur, la bhakti, la dévotion


J'ai rencontré la bhakti au travers du Yoga mais surtout en observant d'autres Yogis oeuvrer au quotidien pour les autres, dans les ashrams et ailleurs. Ils utilisaient nos techniques Yogiques si puissantes, non pas au service d'eux-mêmes mais au service du monde. Je qualifiais cela de beau à l'époque et je m'essayais directement dedans. Sauf que j'avais complètement nié le fait que Donner n'était pas si simple.

Il fallait d'abord s'aimer SOI, entièrement, inconditionnellement. "Et merde alors, comment on fait ça?"

Ce fût un très long chemin pour moi et ça l'est encore parfois. Mais lorsqu'il n'y a plus de rejet du Soi, il n'y a plus rejet de l'autre. C'est un fait indiscutable.



Alors, pourquoi je fais tout ça?

4. Pour moi.


Parce que lorsque je donne, j'efface "mes petites personnes, mes peurs, mes demandes infantiles et mes petits tracas" au profit du Don, de la rencontre à la Source, de la transmission. En vous voyant, en vous écoutant, je repère mes propres failles plus rapidement... Je guéris miraculeusement.

C'est un pur plaisir, une source de vitalité à profusion... la source de vie! Je donne parce que c'est simple, c'est joyeux, et parce que je ne peux plus arrêter la Source.


En présence.

Satya.







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